Publiée à l’occasion de la réunion du Conseil Stratégique des Industries de Santé du 26 octobre 2009, notre analyse de la position compétitive de l'industrie pharmaceutique française souligne que la place de premier producteur européen de médicaments qu'elle détient depuis 1995 est fragilisée par l’érosion de ses parts de marché à l’exportation

L’industrie française du médicament ne maintiendra sa place de premier producteur européen qu'à condition qu'une réponse adaptée soit apportée aux mutations profondes que connaît le modèle économique du secteur. Il y a là un enjeu à la fois de santé publique et de croissance économique.

La France enregistre un retard dans le développement des biomédicaments relativement à d’autres pays européens. Ce retard relatif s’observe sur plusieurs segments clés de la chaîne de valeur du médicament : recherche amont, essais cliniques, capacités de production.

Elle dispose toutefois d’atouts spécifiques à valoriser dans le domaine de la production de médicaments génériques de haute qualité, certifiée par des process de contrôle performants. Les pôles de compétitivité peuvent être un levier pour faciliter les adaptations nécessaires à un nouvel environnement.

Cette étude est publiée à l'occasion du CSIS, Conseil stratégique des industrie de santé, qui réunit les Pouvoirs Publics et les dirigeants des Industries de Santé.

Source de l'histogramme "Dépenses intérieures de R&D dans l'industrie pharmaceutique" : EFPIA et VFA pour l'Allemagne