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En zone euro comme en France, les prix des importations ont progressé plus vite que ceux des exportations. Pour l’ensemble de l’industrie, secteur de l’énergie compris, les termes de l’échange se sont dégradés de -5,2 % sur les trois premiers trimestres 2021, de -3,6 % par rapport à l’avant-crise en France. Sans cette dégradation, les revenus d’exportations auraient été supérieurs de 6,3 Md€ (soit 0,3 pt de PIB, contre 0,6 en zone euro et 0,4 en Allemagne) sur les trois premiers trimestres de 2021.

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