Focus
Synthèse conjoncturelle hebdo
Le Fmi a rendu publiques le 1er septembre trois nouvelles notes sur les dettes publiques, en particulier dans les pays avancés. Elles soulignent l'urgence des mesures de consolidation budgétaire mais écartent le risque immédiat de défaut.
STAFF POSITION NOTE 2010, N.10/11 - Les auteurs définissent pour 23 pays avancés, un niveau maximum de dette publique soutenable, non pas absolu mais calculé sur la base de leurs expériences précédentes d'ajustement budgétaire. Il ne s'agit pas d'un niveau de dette optimal, mais d'un niveau de dette au delà duquel les réponses budgétaires utilisées dans le passé, seront inopérantes pour contenir la progression de la dette. Un certain nombre de pays ont soit très peu ou pas de marge de progression de la dette. La Grèce, l'Italie, le Japon et le Portugal semblent les moins biens lotis, l'Islande, l'Irlande, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis ont également des marges limitées.
STAFF POSITION NOTE 2010, N. 10/12 - Cette note présente et réfute les uns après les autres les arguments avancés par certains analystes financiers qui considèrent comme inévitable la restructuration des dettes souveraines des pays de la périphérie de la zone euro.
STAFF POSITION NOTE 2010, N. 10/13 - Le niveau record qu'ont atteint les dettes publiques dans les pays du G7 ne peut être exclusivement attribué à la crise économique. Il est le fruit de plusieurs décennies d'accumulation, y compris dans les périodes les plus fastes du cycle. Cette note décrit les grandes évolutions des finances publiques depuis une trentaine d'années (dette, dépenses publiques, fiscalité), avant d'examiner les facteurs agravant les plus récents : crise économique, vieilissement de la population. Face au risque d'une "spirale de la dette" , il passe en revue les grandes options de réforme et d'action.