Outre les projections à long terme (2030) des marchés de l'énergie dans le monde et par grandes zones, cette édition détaille les effets de la crise économique sur la consommation mondiale d'énergie et sur les investissements dans le secteur énergétique.

Si la baisse de la consommation énergétique associée à la crise offre un court répit en matière d'utilisation des énergies fossiles et d'émissions de gaz à effet de serre, la chute des investissements aura de lourdes conséquences sur les capacités de production et la sécurité énergétique à moyen terme. Selon le scénario de référence les émissions de gaz à effet de serre devrait repartir à la hausse dès 2010.

Un chapitre propose une évaluation chiffrée des actions et investissements à mettre en oeuvre pour atteindre une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre à compter de 2020, selon un scénario alternatif dit "Scénario 450", soit une stabilisation des émissions à 450 parties par millions (ppm) d'équivalent Co2 pour un investissement qui dépasse de 10500 milliards de dollars celui du scénario de référence. Ce sont les enjeux de 15° conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se réunira à Copenhague en décembre 2009, afin de négocier le traité qui doit succéder au protocole de Kyoto après 2012. Dans ce scénario, le secteur du gaz naturel et l'évolution de la consommation des pays d'Asie du Sud Est jouent un rôle déterminant.