Selon l'Ocde, la reprise de l'économie mondiale reste fragile et devrait se dérouler à des rythmes différents aux Etats-Unis et en Europe. L'Ofce confirme que "l'épicentre de la crise se déplace" vers l'Europe, et appelle à ne pas sous-estimer l'impact des ajustements budgétaires européens sur l'ensemble des économies développées.

Dans son Evaluation économique intérimaire de mars, l'Ocde prévoit que la croissance s'affermirait au premier semestre 2012, mais souligne que la reprise est menacée par la hausse des prix du pétrole, l'essoufflement des économies émergentes, notamment de la Chine, et le ralentissement du commerce mondial.
Si l'optimisme est de mise pour les Etats-Unis, la situation européenne est nettement plus précaire (manque de confiance des consommateurs, montée du chômage, resserrement du crédit). Dans la zone euro, il est nécessaire de renforcer les pare-feux financiers et d'engager des réformes structurelles (Marché unique, fiscalité, marché du travail).

Quelles sont les perspectives économiques pour les pays de l'OCDE ? Evaluation intermédiaire, 29 mars 2012

Selon les dernières prévisions de l'Ofce, l'économie mondiale devrait résister en 2012-2013, malgré "des déséquilibres persistants et un risque social élevé". Le risque de "très Grande Récession" à l'échelle mondiale et en zone euro n'est pas totalement écarté.
L'épicentre de la crise se déplace vers l'Europe et compromet la sortie de crise pour les pays développés. Les économistes de l'Ofce estime que les politiques européennes de restriction budgétaire "ne produiront pas une amélioration de finances publiques à la hauteur des efforts consentis", et risquent de favoriser une nouvelle montée du chômage et de peser sur l'activité mondiale.

Qui sème la restriction récolte la récession. Perspectives économiques 2012-2013 pour l'économie mondiale, Ofce, Les notes N°16, 29 mars 2012

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