Publiées le 7 février, les statistiques respectives des échanges extérieurs de la France et l'Allemagne en 2013 confirment l'écart entre les performances à l'exportation des deux pays. A la recherche d'explications, la presse cite nos études de référence sur la compétitivité française.

Les Echos, 10 février 2014
Malgré un contexte plus porteur, le déficit extérieur restera élevé en 2014
"Le déficit commercial de la France a reculé de 6 milliards en 2013, à 61,2 milliards, soit environ 3% du PIB. (...) Selon Denis Ferrand, directeur général de Coe-Rexecode, "cette réduction du déficit commercial est en partie due au tassement du prix des matières premières, qui a eu un effet plus important que prévu sur les importations" (...)
Ensuite, "la France reste le seul grand pays de la zone euro à afficher un déficit commercial supérieur à 2% du PIB", note Denis Ferrand. L'Espagne et l'Italie ont vu leur déficit reculer. L'Allemagne, elle, affiche un excédent de 200 milliards...". Guillaume de Calignon

Le Monde, 7 février 2014
Déficit commercial: le gouvernement trouve des raisons d’espérer
"L’augmentation du nombre d’entreprises exportatrices me permet d’envisager l’année qui s’ouvre d’une manière plus positive. L’année 2014 sera une année charnière", affirme Nicole Bricq. Un optimisme que tempère Denis Ferrand, directeur général de l’institut d’études économiques Coe-Rexecode. "Ce n’est pas le nombre d’entreprises exportatrices qui est important mais bien leurs performances dans la conquête de parts de marché." C’est toute la question du positionnement des produits français, aussi bien en termes de prix que de qualité, qui est encore une fois posée.(...) En terme de parts de marchés, la France se borne à consolider ses positions. " La France n’a pas regagné de terrain,et l’enjeu est bien là. D’autant qu’il faut répondre aux nouveaux défis que représentent des pays comme l’Italie ou l’Espagne", pointe M.Ferrand." Anne Eveno

Le Figaro.fr, 7 février 2014
Les trois grandes faiblesses du commerce extérieur français
"Un mauvais positionnement, une taille trop petite et des coûts trop élevés expliquent le retard hexagonal des entreprises françaises en matière de commerce international. En 2000, le coût horaire moyen était de 24 euros en France en 2000 dans l'industrie manufacturière contre plus de 28 euros en Allemagne ; aujourd'hui, l'Hexagone est repassé légèrement au-dessus de son voisin. Une tendance reste à confirmer : selon Coe-Rexecode, la France commence tout juste à ne plus perdre de parts de marché à l'international." Marie Visot

BFM, 7 février 2014
Déficit commercial: pourquoi un écart de 260 milliards entre la France et l'Allemagne ?
"Les deux pays ont publié, ce vendredi 7 février, les chiffres de leur balance commerciale. Le résultat est sans appel: l'Allemagne a enregistré un excédent record de 198 milliards d'euros alors que la France a été, une nouvelle fois, dans le rouge à hauteur de 61 milliards d'euros, soit cependant 12 milliards de moins qu'en 2011. Ce décrochage, loin d'être nouveau, est dû à un ensemble de facteurs structurels. Dans une étude de 2011, le Coe Rexecode, un think tank libéral, estimait que l'écart de coûts salariaux unitaires entre les deux pays s'élevait à 14%." Julien Marion

Les principales études de Coe-Rexecode sur le sujet :

Bilan annuel de la compétitivité française

Enquête "Compétitivité" auprès des importateurs européens

Indicateurs trimestriels des coûts de la main d'oeuvre en Europe

Compétitivité France-Allemagne : le grand écart, "Mettre un terme à la divergence de compétitivité entre la France et l'Allemagne", rapport remis au ministre de l'industrie en janvier 2011